J’espère que vous allez bien et que vous êtes en pleine forme malgré le froid, la nuit qui tombe très tôt, le coronavirus qui s’accroche et nous enferme à nouveau, le papier toilette en rupture de stock… La routine quoi !
Je ne sais pas vous, mais quand je pense toutes ces choses-là à propos de la fin de l’année, j’ai ma motivation à zéro.
Je traîne des pieds pour à peu près tout. Et quand vient l’heure des repas, j’envisage deux tranches de pain de mie avec de la margarine en guise de casse-croûte, avant de me rappeler que la dernière fois que j’ai fait ça, j’ai eu mal au ventre toute l’après-midi.
Entre le coaching et les merveilleux outils auxquels je me forme depuis plusieurs mois maintenant.
Et c’est de ça qu’on parle dans cet épisode : comment aligner ses envies et ses valeurs avec ses actions quand son énergie est au ras des pâquerettes ?Je vous donne ma réponse.
Merci pour votre écoute et à bientôt !
Si vous souhaitez poursuivre votre exploration et vous faire accompagner, je peux vous aider à transformer votre rapport à la nourriture afin de vous sentir enfin bien dans votre corps, votre tête et votre assiette.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://auvertaveclili.fr/coaching/

J’écoute l’épisode 10
Transcription du podcast
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Vert ma Vie. J’espère que vous allez bien et que vous êtes en pleine forme malgré le froid, la nuit qui tombe très tôt, le coronavirus qui s’accroche et nous enferme à nouveau, le papier toilette en rupture de stock… La routine quoi !
Personnellement, j’ai besoin de me coacher très souvent en ce moment. Je vous parlerai dans un prochain épisode en quoi ça consiste exactement, et comment on peut être son meilleur coach et allié au quotidien. Aujourd’hui, j’avais envie d’aborder la cuisine sous un angle un peu différent, celui du coaching justement.
Je vous parlais du froid, du vent, de l’heure d’hiver…
Cette période de l’année est pour moi la plus difficile. Novembre. Je sais que je ne suis pas la seule à redouter cet entre-deux, ce no man’s land. Même en période hors confinement, les journées me paraissent trop courtes, les pulls et les sous-pulls sont toujours galères à enfiler quand on a des lunettes, les courges s’invitent à tous les repas et c’en devient barbant…
Tout ceci est mon lot de pensées au sujet d’une circonstance absolument neutre en elle-même, qui n’a d’impact sur le moral que si l’on s’attache à une histoire dans laquelle la fin de l’automne est une véritable plaie que l’on doit subir le nez dans une tasse de chocolat chaud.
Je ne sais pas vous, mais quand je pense toutes ces choses-là à propos de la fin de l’année, j’ai ma motivation à zéro. Pour à peu près tout. Je peine à me lever le matin, moi qui suis d’ordinaire du style à sauter du lit à 6 heures. En ce moment, c’est plutôt « naaan, encore un peu ; m’en fou, je vais rester sous la couette toute la journée, toute ma vie même ! »
Et sur le moment, mon cerveau est convaincu que c’est le programme le plus chouette que j’ai jamais imaginé pour ma vie. Le « bip » de la machine à café ne me met pas en joie comme d’habitude. Je boude mon petit-déjeuner. J’ai la flemme de m’habiller. Je traîne des pieds pour à peu près tout de toute façon. Et quand vient l’heure des repas, j’envisage deux tranches de pain de mie avec de la margarine en guise de casse-croûte, avant de me rappeler que la dernière fois que j’ai fait ça, j’ai eu mal au ventre toute l’après-midi.
Entre le coaching et les merveilleux outils auxquels je me forme depuis plusieurs mois maintenant. Quand j’évoque mon régime alimentaire aux personnes qui me questionnent à ce sujet, j’entends souvent des phrases proches de : « Oh, j’aimerais trop manger moins de viande, mais j’ai peur de manquer de protéines » « Oh, moi aussi je voudrais revoir ma consommation de sucre, mais j’aime trop terminer mes repas par un dessert » « Oh, ça a l’air chouette ce que tu mets dans ton assiette, mais j’ai la flemme de préparer à manger » etc. etc.
Ce qui me navre quand j’entends ces remarques, c’est que la personne manifeste une envie, un désir, un réel intérêt auquel elle ne répond pas… La faute à qui, à quoi ? Au mode « automatique » de son cerveau, le plus souvent… !
Pendant les deux mois de confinement que nous avons vécu au printemps dernier, j’ai pu revivre des situations face auxquelles mon cerveau a préféré enclencher le mode « par défaut », et notamment en cuisine. Cette période a eu un véritable impact sur mon humeur et je l’ai très mal vécu, pour de nombreuses raisons. J’ai replongé dans mes excuses d’avant, j’ai penché pour la facilité, je n’avais pas le courage de penser en dehors du cadre, de la boîte.
Plutôt que de me taper sur les doigts, j’ai profité de cette période pour sonder mes valeurs profondes, revoir ce qui était essentiel pour moi, définir à nouveau là où je voulais aller, et revenir, enfin, à une alimentation qui me correspond. Qui est en lien avec ce que j’ai envie d’expérimenter dans cette vie, avec ma vision du monde et ma place sur cette Terre. Ce confinement « acte 2 » va me permettre de tester la solidité de mes nouvelles habitudes !
Récemment, je suis tombée sur un court texte de l’Américain Les Brown et je voulais le partager avec vous : «Le cimetière est l’endroit le plus riche du monde, car c’est ici que vous trouverez tous les espoirs et rêves qui n’ont jamais été réalisés, les livres qui n’ont jamais été écrits, les chansons qui n’ont jamais été chantées, les inventions qui n’ont jamais été partagées, les remèdes qui n’ont jamais été découverts… tout cela parce que quelqu’un avait trop peur de faire ce premier pas ou de réaliser son rêve. »
Parfois, faire un premier pas ou réaliser un rêve n’est rien de plus que de nourrir son corps en adéquation avec des choix que l’on réfléchit. Pas besoin de gravir l’Everest ou de faire le tour du monde en bateau pour rendre sa vie significative. Les enjeux les plus grands sont ceux qui se jouent tous les jours : avoir des relations apaisées, s’épanouir dans son travail, apprécier sa propre compagnie, bouger son corps et lui donner des bonnes choses.
Faire ce premier pas… C’est à cela que je suis retournée quand je me suis éloignée de mon assiette idéale, c’est-à-dire celle qui fait du bien à ma tête et à mon ventre. Retrouver le chemin vers ma cuisine, un ingrédient à la fois. Ça été de choisir un légume et de le peler, de le couper en dés, de le faire cuire à la poêle dans un peu d’huile d’olive. Puis de l’accompagner d’un bol de riz, d’épices, de graines, de purée d’oléagineux. De m’organiser différemment. De préparer de plus grandes portions et de les congeler directement dans des assiettes. De trouver un endroit plus près pour faire mes courses, entre midi et deux, à un moment où il y a moins de monde dans le magasin.
J’ai dû refaire de mes repas une priorité. Il est facile de faire les choses par habitude, de laisser le quotidien laisser ses traces de nonchalance, d’activer le mode autopilote et de tomber du wagon en cas de secousse trop violente. Se positionner, régulièrement, est un outil simple mais très puissant. Repérer les actions que l’on répète tous les jours, les personnes avec qui on échange, les lieux que l’on visite, les gestes que l’on effectue… Les sortir de son sac, les mettre à plat sur une table et décider de ce que l’on remet dans son sac. Ce que l’on garde et ce que l’on jette. Ce qui est important pour nous, et ce qui ne l’est plus.
Se demander pourquoi. Pourquoi est-ce important pour moi de bien manger ? Parce que je veux me sentir bien dans mon corps. Parce que quand je mange végétal et sans gluten, que je prends la peine de cuisiner mes repas avec des produits de la terre, je me sens plus vivante, moins fatiguée, ballonnée, anxieuse.
Quand j’ai du mal à dégainer une pensée qui produit une émotion de motivation chez moi, je retourne à mon POURQUOI principal. « Ah oui, c’est vrai, je veux avoir de l’énergie pour jouer avec mon fils et de la bonne humeur à partager avec mon mari et ma mère ! »
Si on reprend le Modèle de coaching S.P.E.A.R, celui dont je vous vante les mérites dans l’épisode numéro 2 de l’émission Vert ma Vie, et dans lequel je vous explique que nos émotions sont générées par des pensées et que nos émotions sont le moteur de nos actions, confectionner un plat est une action que l’on prend. Cette action est entraînée par une émotion, elle-même produite par une pensée, une phrase dans notre tête.
Que pouvez-vous penser au sujet de la cuisine qui amorce chez vous l’émotion adéquate pour émincer, touiller, hacher, mixer, rôtir… ? Pour moi, c’est souvent une phrase dans les tons de « Je vais me régaler ! » ou « Je vais tellement apprécier ce moment !» qui me donne l’impulsion nécessaire. Et puis comme pour la plupart des actions que je rechigne à faire, une fois que le processus est en marche, je poursuis avec davantage d’enthousiasme. Si c’est votre cas aussi, il peut être intéressant de dénicher le p’tit mot qui met la machine en route. Ça commence par se poser quelques minutes et interroger ses souhaits, ses objectifs, ses directions.
Quel résultat je veux créer pour moi ? Quelles sont les actions qui vont m’aider à aller dans ce sens ? Quelle émotion dois-je discerner ? Comment puis-je la déclencher ? Simple et efficace. Bien sûr, il ne suffit pas de déclarer « Mes intestins vont me remercier pour ce repas ! » une seule fois pour qu’un miracle se produise et que l’esprit de Cyril Lignac se manifeste en vous. La répétition est la clé pour mettre en place une réelle transformation. Mais à force de pratique, vous verrez que vous rechignerez moins en fin de journée à enfiler votre tablier.
C’est en tout cas tout ce que je vous souhaite, étant persuadée que la cuisine est l’une des plus belles preuves d’amour que l’on puisse se donner.
Sur ce, j’espère que vous avez fait votre stock de farine et je vous souhaite de belles soirées et beaux week-ends derrière les fourneaux. Bonne journée et à bientôt !
2 réponses
très bon podcast, j’ai pris plaisir à l’écouté merci. je me trouve parfois dans certaine phrase. merci, et le nouveau blog est superbe et pratique, la newslettes et super et très riche. merci pour tout vos changements.
Merci pour ce retour qui me fait plaisir. :)
Belle soirée !
Alice
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