Episode n°18 : Pourquoi je garde 2020 - Au Vert avec Lili

Episode n°18 : Pourquoi je garde 2020

Ce qui fait de 2020 une bonne ou une mauvaise année, c’est notre avis sur la question.

En réalité, la vie c’est 50-50 : 50% de positif, 50% de négatif. Et 2020 n’est pas une exception à cette règle.

Cette année, nous avons connu des émotions qui nous ont portées et d’autres qui nous ont plombées.”

Bonjour et bienvenue dans cet épisode 18 de Vert ma Vie, le podcast qui challenge votre corps et votre esprit !

Alors que l’année se termine, nous sommes nombreux et nombreuses à faire le point sur 2020 et à formuler nos vœux pour 2021.

Et je vous donne mon point de vue sur la question… en vous expliquant pourquoi je garde 2020 !

Belle écoute et bonne semaine !

 

Notes :

 

Si vous souhaitez poursuivre votre exploration et vous faire accompagner, je peux vous aider à transformer votre rapport à la nourriture afin de vous sentir enfin bien dans votre corps, votre tête et votre assiette.

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J’écoute l’épisode 18

Transcription du podcast

Bonjour et bienvenue dans cet épisode 18 de Vert ma Vie, le podcast qui challenge votre corps et votre esprit !

Alors que l’année se termine, nous sommes nombreux et nombreuses à faire le point sur 2020 et à formuler nos vœux pour 2021.

Beaucoup de personnes sont soulagées à l’idée que 2020 soit terminée. J’ai entendu une multitude de : « Vivement 2021! » « Il me tarde d’oublier 2020 ! » « 2020 est une année à effacer ! »…

Certains ont même fait de 2020 le sujet principal de blagues qui suggèrent que les 12 derniers mois peuvent être considérés comme une insulte, ou quelque chose dans l’genre. D’ailleurs, je vous glisse un p’tit lien pour rigoler un peu, si le cœur vous en dit… En préparant ce podcast, j’ai passé 30 minutes sur Internet à regarder des images sarcastiques et je dois dire que j’ai passé un bon moment. Preuve que l’être humain peut créer avec TOUT. Même une pandémie.

Et c’est justement le sujet de cette dernière émission de l’année !

Vous vous souvenez, dans l’épisode précédent, je vous parlais du biais de confirmation, ou quand nous croyons ce que nous voulons croire. Pour clôturer cette année si inattendue – disons, vous pouvez vous pencher sur les raisons pour lesquelles vous l’avez mal vécue, ou celles pour lesquelles vous souhaitez la hisser dans le palmarès des années qui vous challengent, vous font grandir, testent votre faculté d’adaptation et vous emmènent immanquablement vers une autre version de vous-même.

Si j’avais dû réaliser ce numéro en mai dernier, j’aurais tenu un tout autre discours. Je venais, en partie, de remonter la pente après un épisode dépressif qui s’était soldé par des cachets. Le confinement m’avait aidé à renouer avec mes angoisses les plus profondes et plus les journées avançaient, plus je m’enfonçais.

Début juin, j’avais les idées claires à nouveau et je prenais la décision que je repoussais depuis un moment : celle de me former au Modèle, l’outil de coaching développé par l’américaine Brooke Castillo, dont le travail m’a permis d’amorcer une transformation dans ma vie ; transformation que j’avais déjà engagée auparavant et que je désirais concrétiser dans le cadre de ma démarche de reconversion professionnelle. Cependant, je stagnais depuis plusieurs mois et je me sentais bloquée, incapable de décider du chemin à prendre.

Le confinement a été un déclic : parfois, il faut toucher le fond de la piscine pour jaillir hors de l’eau.

Si je zoome sur mes peurs et mon anxiété de l’année, j’opte pour un cadrage façon plan rapproché ou gros plan, à une façon limitée d’aborder les événements qui se sont déroulés en 2020. Si je prends du recul et que j’augmente mon angle de prise de vue pour capturer un plan d’ensemble, je note les évolutions que j’ai rencontrées en 2020.

La circonstance n’est jamais responsable de nos émotions et de nos actions. Le coronavirus, le confinement, le gouvernement, la taille de notre appartement, les attestations à remplir, les masques à porter, ceux à ramasser dans la rue… ne sont pas la raison pour laquelle on se sent en colère, dépassé, impuissant, angoissé, enfermé, oppressé, inutile… L’auteur de nos émotions et de nos actions, c’est notre cerveau et les pensées qu’il produit au sujet du coronavirus, du confinement, du gouvernement, de la taille de notre appartement, des attestations à remplir, des masques à porter et ceux à ramasser dans la rue.

Ce qui fait de 2020 une bonne ou une mauvaise année, c’est notre avis sur la question. En réalité, la vie c’est 50-50 : 50% de positif, 50% de négatif. Et 2020 n’est pas une exception à cette règle. Cette année, nous avons connu des émotions qui nous ont portées et d’autres qui nous ont plombées.

Vous pouvez terminer 2020 en tirant un trait. En décidant que plus vite vous serez en 2021, mieux ce sera. Cette stratégie vous empêche néanmoins d’apprécier les leçons que vous avez apprises en 2020, votre capacité d’adaptation, d’organisation, votre patience, votre sang froid, vos talents culinaires qui se sont peut-être développés, tout comme vos compétences en maths, français et géo qui se sont accrues avec celles de vos enfants, les pas que vous avez enfin franchis dans votre développement personnel… Peut-être avez-vous assumé pour la première fois les poils sur vos jambes ou votre passion nouvelle pour les vidéos de danse sur TikTok.

Quoi qu’il en soit, 2020 vous a permis d’expérimenter des choses nouvelles, tangibles ou non. Chaque élément – personne, objet, son, odeur, goût, paysage, etc. – que l’on croise est une expérience que l’on rencontre. Et elle n’aura de bon ou de mauvais que l’étiquette qu’on lui colle.

Une précision que je tiens à faire : l’être humain que l’on est ne souhaite pas être heureux tout le temps, contrairement à ce que notre société nous invite à croire.

Depuis 2015, le marché du bien-être en France est en pleine expansion et connaît une croissance de 8 à 12 % par an depuis 2010. Pendant le confinement, je pensais être la seule à avoir des pensées sombres et à me sentir prisonnière de ma maison. Ce n’est qu’à la rentrée que j’ai pris conscience que nous étions nombreux et nombreuses à avoir mal vécu le confinement que l’on nous a imposé.

Récemment, j’ai lu un article dans la tribune du Figaro qui m’a fait froid dans le dos : « d’après une enquête faite par Santé Publique France, le taux d’anxiété des Français a doublé en raison du confinement. Fin mars 2020 on est passé de 13,5% à 26,5%. Puis, après le déconfinement la situation s’est améliorée. Et là, en novembre, le taux a retrouvé celui de mars 2020. La part des dépressifs, elle aussi a doublé. En mars 2020 on est passé de 9,7 à 19,9 %. Et là, de nouveau, avec le second confinement, on constate que 21 % de la population est en état dépressif – soit deux fois plus qu’à la fin de septembre. »

Or, quand je zonais sur les réseaux sociaux en avril dernier, je ne voyais que des visages souriants, des pains au levain maison, des grasses matinées enjolivées, des réalités édulcorées. Nous participons toutes et tous à cette mise en image biaisée de notre quotidien dans lequel les oiseaux chantent et le soleil brille sans cesse.

Nous ne mettons en avant que le 50% coloré de notre vie, en passant sous silence les humeurs noires, les colères, le bordel dans notre maison et nos insécurités permanentes. Puisqu’il nous faut être heureux à tout prix (et à ce sujet, je vous renvoie à l’épisode 4 de Vert ma Vie), nous pouvons être portés à croire, à tort évidemment, que quelque chose cloche chez nous si le DIY n’a pas été LA révélation des longues journées passées à la maison cette année.

Et si nous n’avons pas été heureux en 2020, c’est parce que notre appart’ était trop petit, en plein Paris, sans clim’, sans PQ, sans farine, avec 3 enfants à occuper pendant que l’on télétravaillait la nuit. Nous avons été rapides à comparer les situations des uns et des autres, oubliant toujours que notre circonstance ne créé pas nos émotions.

Puisque nos pensées sont à l’origine de nos émotions, on peut être rapide à décider qu’adopter des pensées positives est LA solution à toutes les problématiques. Cependant, l’être humain étant appelé à ressentir tout le spectre des sentiments, j’ai le droit de choisir des pensées qui me rendent tristes, en colère, déçue, fragile.

Qui veut se réjouir de l’enlèvement d’un enfant, de la mort d’un proche, du viol d’une femme ? PERSONNE, hormis les humains qui sont atteints de pathologies lourdes. Nous autres, les névrosés classiques, nous voulons pleurer l’absence d’une mère ou d’un enfant, des souffrances endurées par des inconnus certes, mais que l’on estime intolérables.

C’est pourquoi je ne vous encouragerais pas à penser que 2020 était la plus belle des années et là n’est pas le but de mon podcast du jour. Néanmoins, je vous invite à comprendre que l’adjectif que vous associez à 2020 est une décision consciente ou non de votre part.

Il n’est pas induit et il n’englobe pas les 365 derniers jours que vous avez vécus.

Vous pouvez opter pour un trait franc marqué en rouge sur votre agenda 2020, en fonçant vers 2021 plein d’espoir et de détermination nouvelle, et cela peut vous être bénéfique, après tout, je ne connais pas votre cerveau personnellement…

Tout comme vous avez la possibilité de comprendre que l’herbe n’est jamais plus verte dans un autre jardin, une autre région, un autre pays, une autre année… et que vous avez le pouvoir tout entier de façonner votre propre réalité, votre propre année.

Terminer l’année en voulant oublier tout ce que vous avez vécu depuis le 1er janvier et sauter à pieds joints dans le jour de l’an avec des résolutions plein la bouche, c’est vous leurrer sur les épreuves qui vous attendent dans les semaines à venir qui peuvent pourtant être une occasion supplémentaire de vous permettre d’accéder à des émotions nouvelles.

Savoir que l’on s’apprête tous les jours à vivre du 50-50, en 2020 comme en 2021, c’est s’autoriser à s’accepter tel que l’on est. Tout entier. Et tout humain qu’on est. Ne placez pas une pression supplémentaire sur vos épaules qui est celle d’atteindre le bonheur et la perfection en 2021. Mais offrez-vous le cadeau d’assumer pleinement vos pensées, vos émotions, vos actions et vos résultats 24h sur 24. 7 jours sur 7.

Vous verrez alors comment – pandémie ou non – confinement ou non – votre quotidien aura une saveur toute nouvelle. Et là est la vraie beauté d’une nouvelle année.

Sur ce, je vous souhaite un bon réveillon, peu importe sa forme, puisque vous avez en vous tout ce qu’il faut pour en faire un moment magique, que vous soyez seule devant la télé, sur la route, au boulot ou entre amis, en mode pyjama party.

Pour reprendre la vanne de Gal Elmaleh…

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Alice, maman d’une petite tornade, humaine imparfaite, auteure et coach de vie orientée bien-être.

Je partage sur mon blog des p’tits plats et desserts du quotidien pour toutes et tous, quel que soit votre régime alimentaire.

Et je vous apporte mes réflexions au sujet d’une relation à l’alimentation, à son corps et à soi-même apaisée.

Ou quand la cuisine rencontre le coaching…

Bienvenue !

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