“L’objectif, en soi, n’est qu’un prétexte pour grandir, évoluer, devenir une version de soi qui est mieux à même de vivre ses émotions, de faire preuve d’acceptation.
L’an dernier, quand j’ai démarré cet exercice, je cherchais surtout un moyen de remettre ma vie en marche. Je me sentais bloquée, incapable d’avancer, me noyant dans la confusion et l’indécision.
J’ai vécu des hauts et des bas, mais grosso modo, je suis parvenue là où je souhaitais aller : ne plus fuir mes émotions.”
Bonjour ! Bienvenue dans ce 20e épisode du podcast bien-être Vert ma Vie. En ce début d’année, nous parlons “objectifs” et nous voyons ensemble comment arriver là où vous souhaitez être.
Bonne écoute, bonne réflexion et à bientôt !
Si vous souhaitez poursuivre votre exploration et vous faire accompagner, je peux vous aider à transformer votre rapport à la nourriture afin de vous sentir enfin bien dans votre corps, votre tête et votre assiette.
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J’écoute l’épisode 20
Transcription du podcast
Bonjour, bienvenue dans ce nouveau numéro de Vert ma Vie, votre podcast de coaching bien-être ! Je suis votre hôtesse, Alice, et cette semaine, je partage avec vous mon objectif pour 2021 et un concept très intéressant qui va avec.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, je souhaitais vous parler d’un post que j’ai publié sur mes réseaux sociaux le 31 décembre 2020 et qui a trouvé écho en beaucoup d’entre vous. Une amie m’avait récemment parlé d’un mot qu’elle essayait de choisir pour 2021. Elle n’était pas vraiment sûre d’elle, elle hésitait et je voulais l’aider car c’était important à ses yeux.
Sur le moment, je n’ai pas trop compris pourquoi exactement elle cherchait un mot qui résonne en elle mais j’aimais cette idée de trouver le mot qui allait rythmer son année. Moi aussi, je voulais un mot mantra, comme je l’ai nommé plus tard, je trouvais ça chouette de démarrer 2021 avec une direction, d’autant plus que ce mot m’est apparu immédiatement, comme une évidence.
Quelques jours plus tard, l’une de mes profs, une coach de vie dont j’apprécie le travail, expliquait justement l’utilité du simple mot comme outil pour rappeler à son cerveau sa direction. Quand tout va bien, il est facile d’avancer dans la direction que l’on a choisie pour soi, mais quand notre moral est bas, le chemin peut paraître nébuleux, flou, sombre. Un mot, son mot, comme un slogan, un mantra, un refrain mais en plus court, peut nous rappeler nos rêves, nos buts, la personne que l’on veut être. C’est à ce moment-là que mon mot pour 2021 a trouvé tout son sens. Mon mot mantra, c’est POSSIBILITÉ. Car cette année, tout est possible pour moi. Je peux voir grand, je peux tout imaginer pour ma vie car TOUT EST POSSIBLE.
POSSIBILITÉ. Voilà donc le mot qui va accompagner mes pas en 2021. Et quand je serais lasse, fatiguée, découragée et que je ne saurais plus vers quoi me tourner, je brandirais POSSIBILITÉ, comme un phare au milieu de la nuit, pour me diriger à nouveau vers la version de moi-même qui a un pas d’avance et sait donner la parole à ses forces en toutes circonstances.
Au moment où je vous parle, où je songe à Possibilité, je lève la tête, je regarde par la fenêtre et… Je vois de la neige tomber ! J’habite entre Aix-en-Provence et Marseille : autant vous dire que la neige ici… c’est rare ! Comme quoi, tout est VRAIMENT possible !!
Ce mot mantra est directement en lien avec le sujet du jour et mon objectif pour 2021. Chaque année, l’école de coaching dans laquelle je me suis formée, la célèbre Life Coach School de Brooke Castillo, propose au mois de décembre de réfléchir à quelque chose que l’on aimerait obtenir dans sa vie et qui nous semble impossible pour le moment. Certains optent pour une perte de poids importante, d’autres pour un quotidien sans alcool, d’autres se penchent sur des objectifs financiers, ou l’achat d’un bien immobilier. L’idée c’est de partir sur un but qui nous paraît un peu foufou et qui va nous demander de nous dépasser, de tester des trucs nouveaux, de devenir une personne qui ose, échoue, se relève, essaie encore.
L’objectif, en soi, n’est qu’un prétexte pour grandir, évoluer, devenir une version de soi qui est mieux à même de vivre ses émotions, de faire preuve d’acceptation. L’an dernier, quand j’ai démarré cet exercice, je cherchais surtout un moyen de remettre ma vie en marche. Je me sentais bloquée, incapable d’avancer, me noyant dans la confusion et l’indécision. J’ai vécu des hauts et des bas, mais grosso modo, je suis parvenue là où je souhaitais aller : ne plus fuir mes émotions.
Cette année, mon objectif est de faire de ma micro-entreprise une entreprise florissante et dont j’ai fixé le chiffre d’affaires à un montant qui me paraît irréaliste pour le moment, bien que dans la limite du raisonnable tout de même. Car mon cerveau ne peut se mettre au travail que si je lui donne quelque chose qui tient la route. Si mon objectif avait été d’atteindre un million d’euros en 2021, il m’aurait répondu du tac au tac : t’es mignonne ma chérie mais la marmotte n’a jamais mis le chocolat dans le papier d’alu ou encore : je retrouve me coucher et tu me réveilles quand tu seras redescendue sur Terre.
Point numéro 1 : choisir un but, un objectif, quelque chose que j’aimerais avoir obtenu au 31 décembre 2021.
Point numéro 2 : se munir d’un cahier et chaque jour, je dis bien chaque jour, peu importe la motivation, l’humeur, la météo intérieure et extérieure, écrire depuis la personne qui a atteint son objectif. Que fait-elle ? Que pense-t-elle ? Que sait-elle ? Comment parvient-elle à surmonter les obstacles qui se trouvent sur son chemin ? Si j’ai acheté la maison dont je rêve depuis plusieurs années, quelles actions ai-je prises pour en arriver là ? Quelles émotions m’ont permis de mettre ces actions en route ? Quelles pensées ai-je dû répéter pour ressentir ces émotions ?
Prenons l’exemple d’une personne (au hasard, moi l’an passé) qui sirote un verre de vin rouge tous les soirs pour redescendre en pression et qui ne souhaite plus faire appel à l’alcool pour l’apaiser. Que se dit-elle après une dure journée ? Que fait-elle à 18h quand l’envie de déboucher une bouteille se fait sentir ? Comment la version de moi-même qui n’est même plus attirée par un p’tit canon célèbre son anniversaire ou prend l’apéro chez ses amis ?
Je prends mon cahier, je note la date du jour et je me projette.
J’ai partagé avec vous à plusieurs reprises la phrase d’Albert Einstein que je trouve criante de vérité : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Aussi, pour parvenir au résultat que je veux obtenir, je n’attends pas d’avoir un mode d’emploi entre les mains, je tente des trucs, j’évalue et je fais autrement la prochaine fois si nécessaire.
C’est ainsi qu’après chaque loupé – car il y en aura, la vie c’est 50-50, vous vous rappelez?- plutôt que de me morfondre et de baisser les bras car après tout « c’était débile, je ne vais jamais y arriver, la p’tite dame sur son podcast avait tort et le Merlot a toujours réponse à tout !», je m’interroge : qu’est-ce qui a fonctionné ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Comment je procède la fois suivante ?
Brooke Castillo suggère même de programmer 100 loupés dans l’année, soit 25 ratages par trimestre. Sa raison ? On échoue jusqu’à ce qu’on y parvienne. Un enfant qui apprend à marcher ne fait que tomber avant de parvenir à gambader. Trop souvent, on se met en tête de savoir comment je dois faire les choses pour les faire. Sauf que ce comment, on ne le connait qu’une fois notre objectif atteint.
Quand je créé une recette, je ne sais jamais comment je vais parvenir à obtenir une texture, une saveur, un moelleux, un goût précis, avant d’avoir enfilé mon tablier et tenté des combinaisons. Rater fait peur à bon nombre d’entre nous. Je le remarque quotidiennement quand je lis des messages sur mon blog de personnes qui veulent remplacer tel ingrédient par un autre par exemple et qui plutôt que de se lancer, me demandent confirmation, ou quand certains me font remarquer avec une pointe d’agressivité que leur dessert était loupé, comme si c’était la chose la plus terrible qu’ils avaient vécue dans leur journée. Si on angoisse à l’idée d’un gâteau qui n’a pas levé, imaginez les endroits plus sombres et tordus dans lesquels notre cerveau primitif peut nous emmener !
Si c’est votre cas, si vous osez à peine prendre des initiatives en cuisine, songez à la version de vous-même qui mélange trois ingrédients qui n’ont rien à voir de manière assurée et qui régale toute la famille avec sa p’tite impro du jour : quelle émotion soutient son élan ? Et si cette émotion vous était accessible dès maintenant ? Et si vous n’aviez pas besoin d’un CAP pâtisserie pour réussir votre pâte feuilletée maison ? Si jamais vous avez du mal à vous projeter de la sorte, pensez à une personne de votre entourage, un professionnel, un collègue… qui ramène toujours la gamelle la plus appétissante au boulot et qui, lorsqu’on l’interroge sur le sujet, hausse les épaules et affirme : « oh, j’ai juste balancé des restes dans un wok et touillé 3 minutes et voilà le résultat ».
Quand j’ai voulu lâcher mon apéritif quotidien, je me suis interrogée sur les pensées des personnes qui ne boivent pas une goutte d’alcool, car il en existe plein dans le monde. Que leurs raisons soient religieuses ou liées à leur santé, ou tout simplement parce qu’elles n’aiment pas du tout ça, il ne leur vient jamais à l’esprit de trinquer avec une coupe de champagne. Et si j’étais cette personne aujourd’hui, et si je jouais ce rôle-là ? Cette méthode a tellement bien fonctionné sur moi, que je n’ai pas bu un verre depuis juillet 2020 ! Depuis le mois dernier, je réalise le même exercice avec le café et cela fonctionne également.
Me reste sur ma liste la version de moi-même qui ne s’arrache pas les cuticules, celle qui garde son cool en toute circonstance, et notamment quand son petit de bientôt 3 ans la provoque, et celle qui gère d’une main de maître son entreprise, tout en aidant des milliers de femmes à se libérer de leurs douleurs digestives chroniques.
Et que ce soit dit et répété : je ne pense pas que ma vie sera mieux là-bas qu’ici. Je ne fais pas tout ceci parce que je n’apprécie pas la personne que je suis aujourd’hui. C’est même tout le contraire ! Je me fixe des objectifs car je veux voir de quoi je suis capable.
Quand j’ai accouché de Gabriel il y a presque 3 ans, je voulais pouvoir le faire sans péridurale parce que je me savais capable de surfer sur la douleur et que j’avais envie de connaître l’expérience d’une naissance sans coup d’pouce médical. Je me laissais tout de même l’option de péridurale ouverte, souhaitant avant tout vivre un moment extraordinaire, dans lequel maman et bébé étaient en bonne santé et heureux de se découvrir l’un l’autre.
Il en va de même avec mes projets professionnels et personnels. La moi de décembre 2021 qui boucle sa comptabilité avec le chiffre d’affaires que je me suis fixé n’est pas mieux que la moi qui vous parle ce 11 janvier 2021. Et j’aime ces deux personnes tout autant. Simplement, celle qui s’apprête à entrer en 2022 a surmonté des obstacles, acquis des compétences et gagné en sagesse, et c’est tout ce que je me souhaite pour cette nouvelle année.
J’espère que vous aurez réussi à me suivre dans ce voyage à travers le temps et que vous aurez vous envie de vous lancer dans cette aventure. Choisissez un objectif précis qui se doit d’être mesurable afin de pouvoir l’évaluer facilement, adoptez un cahier et tous les jours, demandez-vous quelle personne se trouve de l’autre côté de cet objectif : que pense-t-elle, que ressent-elle, que fait-elle ? Comment traverse-t-elle les épreuves que vous rencontrez actuellement ? Comment se relève-t-elle si elle tombe ? Et ne vous arrêtez que lorsque votre résultat est entre vos mains.
Bonne réflexion et à bientôt.

2 réponses
Bonjour Alice.
Merci pour ce nouveau podcast toujours aussi intéressant.
Vous m’aidez beaucoup à progresser.
J’aurais du croiser votre chemin bien plus tôt…..
Je reprends peu à peu confiance en moi.
Belle fin de semaine.
Bonsoir Nadine,
Merci pour votre écoute et ce message qui me touche beaucoup.
Je pense souvent à vous.
Belle fin de semaine également,
Alice
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