Episode n°25 : L’émotion qui te porte - Au Vert avec Lili

Episode n°25 : L’émotion qui te porte

“Nos pensées sont semblables à nos actions, nos émotions aussi, dans le sens qu’elles peuvent devenir automatiques.

Le matin, quand je me lève, je me rappelle qui je suis dans le monde qui m’entoure par des pensées automatiques, qui entraînent des émotions automatiques puis des gestes automatiques.

C’est ainsi que le corps agit en solo, appuyant sur le bouton « on » de la machine à café, allumant la radio, se brossant les dents et enfilant une tenue avant de sauter dans la voiture.

Nous créons toujours plus de la même chose. Que cette chose nous plaise ou non. Tant qu’elle est familière, notre cervelet est content.

Pour l’heure, interrogeons-nous sur l’effet que peut avoir cette programmation quasi-inconsciente sur notre réalité et la manière dont nous pouvons nous servir de ce fonctionnement cérébral pour modifier notre manière d’aborder une situation, et notamment une douleur chronique.”

Bonne écoute et bonne semaine !

Si vous souhaitez poursuivre votre exploration et vous faire accompagner, je peux vous aider à transformer votre rapport à la nourriture afin de vous sentir enfin bien dans votre corps, votre tête et votre assiette.  

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://auvertaveclili.fr/coaching/

J’écoute l’épisode 25

Transcription du podcast

Bonjour et bienvenue dans ce 25e épisode du Podcast Vert ma Vie, dans lequel je vous donne des outils pour vous libérer le ventre et l’esprit !

Après avoir abordé la thématique du héros et de la victime la semaine dernière, j’avais envie de poursuivre notre introspection en vous posant cette question : si vous souffrez de douleurs chroniques, pouvez-vous repérer les situations dans lesquelles votre cerveau va enclencher le mode « victime » par défaut ?

« Je n’en peux plus de cette douleur, pourquoi moi, je ne vais jamais m’en sortir, personne ne me comprend, je ne sais pas quoi faire, j’en peux plus, j’ai trop mal, je suis cassée, qu’est-ce qui cloche chez moi, et pourquoi les autres autour de moi peuvent tout avaler sans ressentir d’inconfort derrière… ? » etc etc.

Cette mélodie agit sur nous comme un refrain, c’est elle qui nous porte et qui entraîne avec elle notre réalité.

Je le dis, je le redis et je le répèterais encore : je ne sous-entends pas que la douleur est dans nos têtes seulement !! Je souligne simplement le fait que les pensées que l’on émet régulièrement nourrissent la douleur et l’amplifient.

Pour simplifier, notre cerveau comporte deux parties : un cortex préfrontal qui créé des objectifs, qui conçoit des plans et décide à l’avance. C’est la partie la plus évoluée de notre cerveau et c’est là que nous prenons des décisions conscientes.

Le cervelet, lui, propose des solutions sous forme d’actions de manière très rapide, sans trop dépenser d’énergie, contrairement au cortex préfrontal, ou néo-cortex. Il veut être efficace, il aime ce qui est confortable et familier pour lui. Même si ce qui est confortable et familier ne sert pas nos intérêts sur le long terme.

Quand je prends la décision de pratiquer une activité sportive, c’est le cerveau reptilien (constitué du tronc cérébral et du cervelet) qui va râler. C’est aussi lui qui va nous pousser à allumer une cigarette ou à avaler un troisième café, des gestes qu’il connait bien puisque nous les avons répétés jusqu’à ce que notre cerveau les classe comme « acquis ».

Ainsi, plus on réalise une action, plus elle devient familière, moins on dépense d’énergie pour l’enclencher. C’est pourquoi certaines habitudes finissent par nous définir parfois : « je suis quelqu’un qui n’aime pas le sport », « je suis accro au café », « je ne peux pas me passer de mon carré de chocolat après le dîner »… Je suis certaine que vous pouvez compléter !

Ce n’est pas votre personne qui est liée à quelque chose en particulier, simplement des voies automatiques que vous avez créées dans votre cerveau, comme un raccourci.

Nos pensées sont semblables à nos actions, nos émotions aussi, dans le sens qu’elles peuvent devenir automatiques.

Il pleut : de suite, vous froncez les sourcils, alors même que vous n’avez pas encore mis un cheveu dehors. Votre collègue « relou » vos appelle : avant même de décrocher, vous avez une boule au ventre.

Votre mari ramène des croissants à la maison : avant même d’en avaler un morceau, vous faites une indigestion.

De nombreux psychologues s’accordent à dire qu’à 35 ans, 95% de nos comportements trouvent leurs racines dans notre inconscient. C’est-à-dire que nous avançons alors dans le monde avec un ensemble de programmes involontaires, faits d’attitudes mémorisées et de réactions émotionnelles habituelles.

Le matin, quand je me lève, je me rappelle qui je suis dans le monde qui m’entoure par des pensées automatiques, qui entraînent des émotions automatiques puis des gestes automatiques. C’est ainsi que le corps agit en solo, appuyant sur le bouton « on » de la machine à café, allumant la radio, se brossant les dents et enfilant une tenue avant de sauter dans la voiture.

Nous créons toujours plus de la même chose. Que cette chose nous plaise ou non. Tant qu’elle est familière, notre cervelet est content.

C’est ainsi que notre identité se renforce avec chaque action inconsciente que l’on réalise, mais aussi chaque émotion que l’on ressent et chaque pensée que l’on émet. Et soulevez bien le mot que j’associe à « pensée » : nous émettons des pensées.

Ces quelque 60 000 pensées que nous avons chaque jour ne nous appartiennent pas toutes. Il peut s’agir des paroles de notre grand-mère entendues dans notre enfance, d’un slogan publicitaire, d’une phrase retenue lors d’une conversation avec une personne croisée dans la rue. Toutes les pensées que nous avons ne nous appartiennent pas. Et ce sera l’objet d’un prochain épisode, je vous le promets.

Pour l’heure, interrogeons-nous sur l’effet que peut avoir cette programmation quasi-inconsciente sur notre réalité et la manière dont nous pouvons nous servir de ce fonctionnement cérébral pour modifier notre manière d’aborder une situation, et notamment une douleur chronique.

Eh oui, tout ce que je viens de vous raconter nous sert pour comprendre la façon dont la douleur agit dans notre corps, et c’est en ça que si les maux sont bel et bien dans notre organisme, nous en rajoutons une couche avec nos pensées et transformons parfois un chou à la crème en pièce montée !

Si l’un de vos Modèles par défaut est :

S – J’ai la tête qui tourne un peu au réveil.

P – Voilà, encore une journée qui démarre avec une gêne !

E – Exaspération.

A –

  • Je me lève en rechignant.
  • Je râle auprès de mon ou ma partenaire.
  • Ou bien je garde cette pensée pour moi et je la laisse tourner en boucle dans ma tête.
  • Je tire la tronche toute la journée.
  • Je ne savoure même pas le goûter que j’ai préparé la veille avec ma fille.
  • Je me couche en traînant des pieds…

R – Bref. Je vis une véritable gêne au cours de ma journée.

Une alternative à ce Modèle « par défaut » peut être :

S – J’ai la tête qui tourne un peu au réveil.

P – Tiens, j’ai la tête qui tourne un peu. Cela ne veut rien dire à propos de moi ni de ma journée. Voyons comment je peux composer aujourd’hui avec ceci.

E – Curieuse.

Les actions, je vous laisse me les dire.

Quant au résultat, je parie qu’il ressemble à : vous avez bel et bien composé avec ce début de journée « groggy », et ce, sans pièce montée !

Notre pensée créé nos résultats par le biais des actions que nos émotions entraînent, émotions elles-mêmes engendrées par notre pensée initiale. Se rappeler ceci nous permet de mettre en lumière le pouvoir de création dont nous disposons. Tout comme un artiste peut modeler un morceau d’argile pour en faire une véritable œuvre d’art, nous avons la possibilité de transformer n’importe quelle circonstance en possibilité.

Bien sûr, il faudra toujours passer par des actions pour mettre sur pieds cette réalité nouvelle. Après tout, « Le Penseur » de Rodin ou encore « Maman » de Louise Bourgeois ont nécessité de longues heures de modelage. Néanmoins, si nos actions sont nourries par une émotion qui nous porte, alors banco, c’est presque gagné.

« Comment je me sens ?» devrait être LA question que l’on se pose à toute heure de la journée. LA question qui remplace « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » lors des dîners mondains. LA question que l’on nous balance lors d’un entretien d’embauche au lieu de nous prendre la tête avec nos qualités et nos défauts.

Parce que « comment tu te sens » va déterminer les choses que tu vas faire ou non. Si tu es motivé-e, tu vas aller de l’avant. Si, au contraire, tu es frustré-e, tu risques de patauger dans l’inaction, ou faire les choses à moitié, en serrant la mâchoire et en rouspétant.

Une amie m’a récemment envoyé un message dans lequel elle écrivait : « Il faut que je me reprenne en main cette semaine. » J’ai failli lui demander quelle émotion elle ressentait lorsqu’elle pensait ceci, et puis je me suis retenue, car j’ai appris à ne pas coacher mes proches sans leur autorisation préalable.

Généralement, les phrases qui comportent « Je dois » ou « Il faut » n’entraînent rien de bon pour nous sur le long terme. Alors que celles qui débutent par « J’ai envie » par exemple, nous emmènent à conduire des actions plus bénéfiques, disons.

Si je poursuis avec l’exemple de mon amie, je l’inviterais à considérer les actions qu’elle souhaite prendre. Je sais que dans son cas, il s’agit de manger plus de fruits et de légumes, moins de produits transformés ou trop gras, à rester éloignée du gluten qui lui provoque des douleurs au ventre, et à accorder plus de temps et d’attention à ses repas.

Quelle émotion serait-il judicieux pour elle de ressentir ? Peut-être de l’enthousiasme, de la motivation, de l’amour même.

Quelle pensée peut-être à l’origine de ces émotions ?

  • « J’ai envie d’offrir à mon corps de la légèreté ».
  • « Je souhaite manger des couleurs, des vitamines, des aliments frais et vibrants ! »
  • « Je sais ce qui est bon pour mon ventre et je me l’octroie ! »

En partant de l’émotion, on s’assure d’être en phase avec la direction que l’on désire donner à sa vie. On se recentre sur ses besoins, ses valeurs, ses intentions. On accorde ses violons et on met de l’énergie dans une conversation, une activité ou un travail qui nous amènera ensuite à l’endroit où on veut véritablement aller.

En partant de l’émotion que l’on veut ressentir, on se donne les moyens de conduire un projet qui nous rend service. C’est le hamster qui descend de sa roue, qui quitte sa cage et repart dans la nature.

Et l’émotion étant le carburant de notre action, il ne reste plus qu’à choisir entre Gazole, SP95-E10, SP95 ou SP98. Soit Pensée A, B, C ou D.

C’est le travail que les membres de la tribu Vert ma Vie font en profondeur, grâce au programme d’accompagnement en ligne Vert ma Vie qui permet à mes clientes que repenser et transcender leurs maux de ventre. N’hésitez pas à nous rejoindre ! En plus, on cuisine des bonnes choses.

Sur ce, je vous souhaite de passer une très belle semaine et je vous donne rendez-vous lundi prochain, même heure même endroit.

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Alice, maman d’une petite tornade, humaine imparfaite, auteure et coach de vie orientée bien-être.

Je partage sur mon blog des p’tits plats et desserts du quotidien pour toutes et tous, quel que soit votre régime alimentaire.

Et je vous apporte mes réflexions au sujet d’une relation à l’alimentation, à son corps et à soi-même apaisée.

Ou quand la cuisine rencontre le coaching…

Bienvenue !

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