“Depuis que Gabriel est né, il y a maintenant un peu plus de trois ans, mon rapport au temps a encore changé. Et tout s’est accéléré. Les journées défilent et souvent, je n’ai le temps de rien.
Notez ici que je vous fais part de mes pensées au sujet du temps. Car en réalité, ce n’est que ma perception que je relate, et non une vérité absolue.”
Et si, finalement, vous aviez plus de temps que vous ne le pensez ? Plongez dans l’épisode de cette semaine pour découvrir comment vos pensées au sujet du temps déterminent… votre temps !
Bonne écoute et bonne semaine !
Si vous souhaitez poursuivre votre exploration et vous faire accompagner, je peux vous aider à transformer votre rapport à la nourriture afin de vous sentir enfin bien dans votre corps, votre tête et votre assiette.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://auvertaveclili.fr/coaching

J’écoute l’épisode 37
Transcription du podcast
Bonjour et bienvenue dans Vert ma Vie, votre podcast bien-être ! Cette semaine, plusieurs d’entre vous m’ont fait part de leurs pensées au sujet du podcast et je suis très touchée par les retours que j’ai pu lire. Certains de mes mots résonnent en vous et pour moi, c’est réellement ce qui compte.
Chez moi, le développement personnel n’intéresse… que moi. C’est un peu comme la cuisine végétale et sans gluten. Elle n’enthousiasme que moi également. Aussi, d’avoir un endroit où je peux partager ce que je vis, ce que j’apprends, ce que je ressens, ce que je pense même… c’est précieux pour moi, et encore plus si je suis écoutée !
La méga cerise sur le gâteau, c’est vraiment de savoir que certains et certaines d’entre vous trouvent des réponses à leurs questions dans mes épisodes… et mon petit doigt me dit que le podcast de cette semaine ne fera pas exception.
Car aujourd’hui, voyez-vous, on va parler du temps. Pas celui qu’il fait – même si j’ai un avis bien tranché sur toute cette pluie début mai !- mais celui qui passe et qui, pour beaucoup d’entre nous file à toute allure !
Mon mari et moi avons eu plusieurs fois cette discussion : jusqu’à nos vingt-cinq ans, à peu près, le temps nous semblait long. Je ne sais pas vous, mais j’ai le sentiment d’avoir eu une enfance qui a duré toute une vie. Et depuis plusieurs années, les années raccourcissent. On a à peine soufflé ses bougies et déballé ses cadeaux de Noël que déjà, c’est la rentrée scolaire et les préparatifs du sapin. J’exagère, mais des fois, c’est ainsi que je l’envisage.
Depuis que Gabriel est né, il y a maintenant un peu plus de trois ans, mon rapport au temps a encore changé. Et tout s’est accéléré. Les journées défilent et souvent, je n’ai le temps de rien. Notez ici que je vous fais part de mes pensées au sujet du temps. Car en réalité, ce n’est que ma perception que je relate, et non une vérité absolue.
Si je vous parle de mes dernières 24h, je pourrais presque vous convaincre que les minutes se sont raccourcies encore une fois. Cependant, il n’en est rien.
Le temps est un S dans notre Modèle. Si vous êtes novice en matière de Modèles, je vous renvoie à l’épisode 2 de Vert ma Vie, dans lequel je vous dis tout sur ce fabuleux outil de transformation. Pour l’heure, retenez qu’un S dans mon Modèle signifie que le temps n’a d’emprise sur moi que si je lui attribue une pensée. Et des pensées au sujet du temps, on en a… pléthore !
Enfant, on ne songe guère au temps qui passe. Et c’est pourquoi, en partie, il nous semble si étendu. Ça et la constitution de notre cerveau aussi. L’enfant a un rapport au temps tout à fait différent de celui d’un adulte puisque d’après les scientifiques, il existerait un mécanisme cérébral de « mesure » du temps qui s’affine avec l’âge.
Sans entrer dans la construction du cerveau et les théories du temps – le temps existe-t-il réellement ou est-il une simple construction de l’homme ? – je voulais aborder ce matin avec vous notre rapport au temps avec, notamment les pensées qui nous empêchent de profiter de chaque seconde.
« Je n’ai pas le temps… ! » Levez la main si vous n’avez jamais prononcé cette phrase. Personne ? C’est bien ce qu’il me semblait !
Maintenant, arrêtez-vous 2 minutes et nommez l’émotion qui vient à vous lorsque vous prononcez cette phrase « Je n’ai pas le temps… ! ». Comment vous sentez-vous ? Pressé.e, stressé.e, oppressé.e, desespéré.e, irrité.e, frustré.e, découragé.e, déçu.e, agacé.e, contrarié.e…
Et de cette émotion, que faites-vous ? Ou que ne faites-vous pas ? Peut-être marchez-vous d’un pas rapide ? Peut-être épluchez-vous une carotte tout en enregistrant un message vocal à un.e ami.e et en aidant votre dernier à réciter une leçon ? Peut-être que vous répondez à la personne en face de vous sur un ton sec ? Peut-être que vous séchez votre cours de yoga ou que vous avalez rapidement un sandwich sur un coin de table à l’heure du déjeuner ?
Le résultat que vous obtenez pour vous vous prouve sûrement qu’en effet, vous n’avez pas le temps… de lire un livre, de cuisiner sans gluten, de jouer avec votre enfant, de prendre un bain, de vous faire masser, de sortir prendre l’air.
Si vous aimeriez autre chose pour vous que de courir toute la journée (« elle couuuurt, toute la journée, de décembre en été »), écoutez ce qui suit.
Chaque fois que vous considérez le temps comme un trésor, comme un cadeau précieux, comme un objet rare, à utiliser judicieusement, à cajoler et à préserver, vous n’êtes pas dans le moment présent, véritable antidote au temps-qui-passe-beaucoup-trop-vite.
Lorsqu’on habite le présent, lorsqu’on est tout entier à ce qu’on fait, lorsqu’on est focalisé dans l’instant, lorsque notre attention pleine et entière se situe sur l’activité que l’on est en train d’accomplir et non sur notre liste de course ou un dossier à boucler, alors, alors… le temps nous appartient. Vraiment. Pleinement.
On ne lui court pas après, on le fait nôtre.
Bien que la plupart des gens considèrent le temps comme une constante, le physicien Albert Einstein a montré que ce dernier est une illusion, qu’il est relatif, dans le sens qu’il varie en fonction de votre vitesse dans l’espace. Plus vous ralentissez, plus votre épargne temps augmente. Plus vous brassez de l’air, plus elle s’amaigrit. Vrai ou non, je vous invite à faire l’expérience par vous-même.
Les experts en gestion du temps ont le vent en poupe et les coachs qui vous invitent à être plus productifs ne manquent pas. Moi, j’ai une approche différente. Certes, je peux vous conseiller de revoir la manière dont vous remplissez votre agenda, d’adopter une routine matinale ou encore de bloquer des plages horaires durant lesquelles vous vous occuperez de vous uniquement, cependant, ce que je souhaite vraiment vous inviter à faire, c’est de considérer vos pensées au sujet de votre planning, de votre montre, de votre temps.
Prenez une feuille de papier et noter tout ce qui vous vient à l’esprit.
Ensuite, répondez aux questions suivantes, réellement et par écrit :
- Que pensez-vous que votre temps devrait faire différemment ?
- Si votre temps était différent de cette manière, comment vous sentiriez-vous ?
- Que penseriez-vous qui entraînerait ces émotions ?
- Quelles sont les conditions que vous avez placées pour aimer votre temps ?
- Qu’est-ce qui serait différent si vous aimiez votre temps sans condition ? Que penseriez-vous, ressentiriez-vous et feriez-vous différemment ?
- Quelle est la pensée que vous avez le plus souvent à propos de votre temps et qui vous retient ?
- Parvenez-vous à saisir que c’est elle qui créé votre expérience du temps et non le temps lui-même ?
Je veux partager avec vous les deux Modèles suivants, afin que vous compreniez objectivement comment notre pensée au sujet du temps dont on dispose peut affecter nos émotions, nos actions et enfin l’expérience que nous avons de notre propre vie.
Récemment, j’ai voulu rajouter des modules dans l’accompagnement que j’ai créé pour aider les femmes qui souffrent de douleurs et d’inconforts digestifs chroniques. Le 1er juin, j’accueillerai un nouveau groupe qui souhaite se libérer le ventre et la tête une fois pour toutes. Mon accompagnement propose de suivre un chemin de transformation(s) avec pour supports des modules explicatifs en vidéo, des coachings de groupe et des coachings individuels, l’accès à une communauté bienveillante, ainsi qu’une formation à la cuisine végétale et sans gluten saine et gourmande en ligne. Chaque jour, je pense à mes clientes et je peaufine mon approche, afin de leur permettre d’obtenir des résultats rapides et durables.
Récemment, j’ai donc ajouté 3 nouveaux modules qui me semblaient essentiels. Et je voulais terminer le contenu pour début mai, afin d’avoir ensuite la possibilité de le filmer et de le mettre en ligne avant d’accueillir les participantes dont vous ferez peut-être partie… ?
Le problème que j’avais soulevé pour moi était le suivant : je veux travailler et je veux m’occuper de mon fils. Aussi, il m’est de temps à autre difficile de concilier les deux sans me sentir débordée.
Après avoir écrit toutes mes pensées au sujet de ces modules sur une feuille, je me suis rendue compte que j’estimais ne pas avoir le temps de les réaliser comme je le voulais. Cette pensée entraînait chez moi une émotion de panique et depuis cette émotion, je prenais les actions suivantes : je n’étais pas concentrée, j’essayais de faire deux choses à la fois, je voulais corriger encore et toujours mes textes, j’étais coincée dans ma tête avec mille pensées à la minute et je n’avançais pas. Résultat : je ne créais pas le contenu que je voulais. Et je détestais même le voyage !
Je me suis interrogée sur l’expérience que je souhaitais avoir pour moi dans les prochaines semaines, alors que je planchais sur les modules. Je me suis demandée ce que je voulais réellement délivrer et quelle émotion me permettrait d’y arriver.
Je voulais ressentir de l’abondance afin de former du contenu de qualité, d’être focalisée sur mes clientes, d’être alignée avec ce que j’enseigne, ce que je transmets.
La pensée qui pouvait m’y emmener -ce qui s’est avéré exact- était : « Le temps dont je dispose pour imaginer les meilleurs outils pour mes clientes est le temps exact dont j’ai besoin. » La quantité de travail à abattre était la même. L’énergie avec laquelle j’ai navigué les jours qui ont suivi était toute autre.
Mais surtout, à la suite de ces Modèles et de ce moment d’écriture, j’ai compris que j’avais le choix. Je pouvais continuer comme je l’avais fait jusqu’à présent, en retroussant mes manches et en serrant les dents. Ou je pouvais utiliser le temps dont je disposais dans mon bureau pour faire avancer mon travail, et le temps dont je disposais hors du bureau pour faire avancer ma vie personnelle.
La vérité, c’est que je pourrais travailler sans jamais m’arrêter, jusqu’à délivrer un contenu digne d’un Pulitzer. Je suis le genre de personne qui se fixe des objectifs et qui les atteint. Néanmoins, j’ai fait le choix d’apprécier ma famille également. L’équilibre entre les deux est mien à chercher, mien à décider.
Je pourrais toujours blâmer le temps qui n’est pas assez conséquent et m’apitoyer sur mon sort parce que 24 heures ne me permettent pas de cocher toutes les cases de ma to-do list – et je vous rassure, râler, je le fais occasionnellement. Néanmoins, je ne désire pas être victime ou prisonnière du temps. Je sais que les phrases qui se déroulent dans ma tête à son sujet sont responsables de mes émotions, peu importe le calendrier – ni même la météo.
J’ai déterminé mes priorités et j’honore mon planning : je sais planifier les tâches à accomplir et me mettre au travail quand c’est l’heure. On peut toutes et tous lire un bouquin ou deux sur comment mieux s’organiser et ne pas procrastiner. On peut toutes et tous appliquer les conseils prodigués par l’auteur et s’en sortir un peu mieux.
Toutefois, si notre cerveau est toujours persuadé que le temps nous manque cruellement et que l’on ne pourra jamais s’en sortir, alors c’est cette vie-là que l’on fabriquera pour soi, avec un quotidien qui nous presse et nous frustre, et de longs couloirs dans lesquels sprinter encore et toujours.
Regardez vos pensées au sujet du temps droit dans les yeux et osez les remettre en question. Le début de la liberté commence par là.
Et si vous voulez rejoindre le programme Vert ma Vie prochainement pour renouer avec les plaisirs de la table et bouger enfin comme vous le voulez… alors réservez votre appel offert sans plus tarder : vertmavie.app/p/appeloffert
Merci d’avoir pris le temps de m’écouter.
Très belle semaine et à bientôt !
2 réponses
C’est vrai que certains moments (rares), il n’est arrivé de penser « mais ce week-end est passé doucement et j’ai fait plein de choses en profitant pleinement sans courir ? »… et je me suis demandée pourquoi, qu’est ce qui était différent des autres moment et j’ai réalisé que c’est parce que je m’étais appliquée à être dans le moment présent… dans ce que je faisais sans penser à après sans vouloir faire être dans l’efficacité et l’optimisation du temps…
Merci pour ton témoignage… C’est fascinant comme notre perception du temps peut être modifiée en fonction de notre manière de vivre le moment. :)
Les commentaires sont fermés.